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Canon EF 50 mm f/1,8 STM : le choix de la raison

Canon EF 50 mm f/1,8 STM : le choix de la raison

Après une carrière longue de vingt-cinq années, l’objectif standard le plus vendu au monde a enfin tiré sa révérence. Avec son “look” plus qualitatif et son moteur pas à pas, le successeur peut-il séduire les photographes exigeants ?

Faut-il attribuer la révocation de l’EF 50 mm f/1, 8 II à un fabricant chinois qui commercialise depuis quelques mois déjà un clone de celui-ci ? Nul ne sait si [Yongnuo] agit en violation d’un brevet ou si la société profite du fait que celui-ci soit tombé dans le domaine public. Mais la sortie du clone  Yongnuo EF YN 50 mm f/ 1.8 a sans doute aidé à précipiter les choses du côté de Canon. Rappelons que le fabricant nippon est déjà à son troisième essai.

Ll’EF 50 mm f/1, 8, sorti en 1987, était le premier représentant de la gamme  EF. Doté d’une formule optique « classique », mais améliorée par rapport à celle de son prédécesseur dans la gamme FD (6 éléments en 5 groupes au lieu de 6 éléments en 4 groupes) et d’un traitement multicouche (SSC) alors que le dernier ne possédait qu’un traitement monocouche (SC),  l’EF 50 mm f/1, 8 se distingue par une construction plutôt correcte. D’une part, il possède une bague de mise au point avec échelle de distances et repères de profondeur de champ et d’autre part, la fixation sur le boitier est assuré par une solide baïonnette en métal. Grâce à ses solides performances, à la fois optiques et mécaniques, l’EF 50 mm f/1, 8 est assez recherché sur le marché d’occasion ;

Trois générations d’objectifs : EF 50 mm f/1,8 (à gauche), EF 50 mm f/1,8 II (au milieu) et 50 mm f/1,8 STM (à droite). La bague de mise au point du dernier est mieux positionnée et plus large, favorisant une manipulation plus agréable et plus efficace en mise au point manuelle. La longueur du fût diminue progressivement, rendant la protection de la lentille frontale de moins en moins efficace ! De quoi inciter à l’usage d’un pare-soleil…

l’EF 50 mm f/1, 8 II, sorti en 1990, conserve la formule optique, mais hérite une réalisation mécanique au rabais : la baïonnette en métal fait place à une monture en plastique, le moteur AFD (arc form drive) à un micromoteur et la bague de mise au point n’est plus que l’ombre de celle du premier modèle : étroite et dotée d’une faible course, elle n’offre plus aucune indication quant à la distance de mise au point sur laquelle est réglée. La construction de ce modèle « light », affectueusement surnommé « nifty fifty » dans les pays anglo-saxons et « Joghurtbecher » (pot de yaourt) en Allemagne, a été allégée au point de répondre à un choc même léger par une désintégration en deux moitiés avant et arrière. Bref, l’EF 50 mm f/1,8 II est surtout apprécié pour ses performances optiques et son prix ultra-accessible, mais pas vraiment pour sa fiabilité dans le temps, sa vitesse et sa précision de mise au point. Dans la pratique, le micromoteur n’est pas toujours à même de positionner la bague de l’objectif à sa position requise, provoquant parfois des erreurs de mise au point qui sont d’autant plus prononcées que l’ouverture du diaphragme est grande et l’âge de l’optique avancé ;

Construction optique inchangée.

 l’EF 50 mm f/1, 8 STM, paru il y a un mois environ, représente une évolution toute en douceur. La formule optique est toujours la même et le fabricant a tout juste accepté à offrir au nouveau venu un traitement antireflet remis au gout du jour. Toujours doté d’une construction en polycarbonate, l’EF 50 mm f/1, 8 STM gagne une baïonnette en métal et, cerise sur le gâteau, un moteur pas à pas STM, plus silencieux que les moteurs des deux versions précédentes, mais toujours audible. La mise au point se fait par  déplacement linéaire de l’ensemble de l’optique, sans rotation de la monture de filtre, autorisant donc l’emploi d’un filtre polarisant. Mais la course est plus longue, permettant de raccourcir la distance de mise au point minimale à 35 cm. Le diamètre de fixation de filtre se réduit à 49 mm et le fût avant de l’objectif se dote d’une monture à baïonnette pour recevoir le pare-soleil. Comme d’habitude chez Canon (hors série L), ce dernier, baptisé ES-68, n’est pas fourni.

…mais réalisation mécanique en progrès. A noter que le premier modèle (à gauche) possède une monture en métal, tout comme le troisième (à droite). Notez que les deux premiers sont fabriqués au Japon et le dernier en Malaisie. Cependant, sur un autre exemplaire du modèle II, plus récent, je n’ai pas pu repérer le pays d’origine. Parions qu’il a été fabriqué en Chine….

Prise en main

Si on fait abstraction de la baïonnette en métal, la finition de la version STM n’est pas très différente de celle de la version II. Toujours fabriqué en polycarbonate, l’extérieur du nouveau venu possède une finition matte et lisse, le jeu dans les futs étant similaire. L’accès permanent à la mise au point manuelle s’avère très agréable et très pratique s’il faut retoucher le réglage automatique. La bague de mise au point est presque deux fois plus large. Son positionnement a également changé, elle est désormais plus proche du centre de l’objectif que la bague de la version II (celle de la version I étant encore plus proche du centre). L’absence d’une échelle de distances est regrettable, tout comme celle d’un jeu de repères pour la profondeur de champ (alors que la première version en dispose bel et bien…). Le commutateur M/AF est plus agréable à manipuler que son alter ego de la version II, mais là encore la version I conserve un petit avantage.

Mise au point

L’EF 50 mm f/1, 8 STM est le troisième objectif pour le format 24 x 36 intégrant un moteur pas à pas. Celui-ci se distingue par une mise au point plus fluide en mode vidéo (uniquement avec les boîtiers EOS 70D, 7D Mark II, 650D, 700D, 750D et 760D) et par un fonctionnement quasi silencieux. Sur les appareils 5D Mark II, 5D Mark III, 600D et 450D utilisés pour ce test, le moteur du 50 STM n’offre pas un comportement qui tranche avec celui de ses deux prédécesseurs : le nouvel objectif ne brille ni par une vitesse de mise au point plus rapide ni par un fonctionnement beaucoup plus silencieux. Alors que le moteur de mon 18-55 STM est quasi inaudible, le moteur du 50 STM émet des sons de haute fréquence qui ne sont pas plus discrets que ceux émis par le 50 II, de fréquence plus basse. En revanche, le nouveau modèle permet d’intervenir sur la bague de mise au point sans qu’il soit nécessaire de débrayer l’autofocus à l’aide du commutateur AF/M. Pour cela, il faut exercer, dans un premier temps, une mi-pression sur le déclencheur. Notez que la bague de mise au point doit être alimentée pour qu’elle soit opérationnelle (_focus by wire_). L’appareil photo éteint, elle ne répond plus aux commandes et il faut donc toujours veiller à ramener la bague à l’infini pour ne pas endommager l’objectif pendant le transport.

Équipé d’une ou de plusieurs bagues allonge et/ou une bonnette macro (ici une Raynox M-250), le 50 STM peut se substituer à un objectif macro. Canon 5D Mark II, EF 50 mm f/1,8 STM, 1/400 s et f/8 à 100 ISO.

Si la distance de mise au point minimale du 50 STM perd 10 cm par rapport aux ainés (35 au lieu de 45 cm), la différence n’est pas aussi importante que l’on puisse imaginer. Pour faire de la macro, il est toujours nécessaire d’investir dans des accessoires spécifiques (bonnettes ou bagues allonge), voire dans un objectif macro dédié qui offre de meilleures  performances en proxiphotographie.

La mise au point en mode détection de phase, vérifiée ici à f/1,8 avec une mire 3D Datacolor Spyder LensCal, est irréprochable et ce, avec tous les boîtiers testés !

La mise au point avec le moteur STM semble plus  fiable que le micromoteur du modèle précédent. Toutefois, sous condition d’utiliser un exemplaire assez récent de celui-ci, la différence n’est pas flagrante et relève davantage du subjectif (la bague de mise au point étant plus agréable à manipuler) que du réel. En termes de précision, l’objectif testé ne nécessite aucun microajustement aux distances les plus courantes (testé avec les 5D Mark II, 5D Mark III, 600D et 450D) – c’est parfait !

Performances optiques

Afin d’évaluer les performances optiques des trois objectifs, j’ai photographié une grande mire (100 x 150 cm) à différentes ouvertures (de l’ouverture maximale à f/16). La mire est composée de pas moins de 17 zones d’analyse qui permettent de mesurer la résolution et l’aberration chromatique sur l’ensemble du champ cadré. Pour obtenir un éclairage homogène et uniforme de la mire, j’ai utilisé deux flashs de studio dotés de parapluies réflecteurs et un flashmètre pour vérifier et contrôler l’uniformité de l’éclairement de la mire. Le mode LiveView et la fonction Loupe au grandissement maximal m’ont permis d’effectuer une mise au point manuelle très précise. Pour mesurer la fonction de transfert de modulation (FTM) à 50 %, je me suis servi du logiciel Imatest Master, dans sa version 3,6. Ce même logiciel m’a également permis de quantifier l’aberration chromatique latérale. Notez que les chiffres relevés ne sont pas comparables à ceux mesurés par d’autres testeurs utilisant le même logiciel ([photozone.de], [traumflieger.de], etc.), car ils émanent d’une part du matériel utilisé pour la prise de vue (ici un EOS 5D Mark II) et d’autre part de la préparation des fichiers utilisés pour l’analyse (ici des fichiers RAW convertis au format JPEG dans Camera Raw 9.0 avec des paramètres par défaut pour l’accentuation).

Les appréciations de qualité dans le texte font référence à la fois à la valeur de transfert de modulation (FTM), mesurée en paires de lignes par hauteur d’image (LW/PH), et le format de tirage (A3 ou A2). Plus ce dernier est important, plus les performances de l’objectif doivent être élevées pour révéler tous les détails du sujet.

Netteté

Pour certains photographes, la netteté (“piqué” en français et “sharpness” en anglais) est devenue une véritable obsession, bien qu’il ne s’agisse que d’une parmi les différentes caractéristiques définissant la qualité optique. Le piqué dépend à la fois du contraste (celui de la scène et de l’objectif) et du pouvoir de résolution. S’il doit être suffisamment élevé pour restituer les petits détails d’une scène, le pouvoir de résolution de l’objectif doit être aussi peu ou prou équivalent à celui du capteur pour ne pas générer des artéfacts, et notamment en cas de suppression du filtre passe-bas. Gardez à l’esprit qu’il est possible d’améliorer le piqué des images en postproduction, grâce à l’accentuation et l’augmentation du contraste local (clarté) – sous condition que les détails à mettre en valeur soient présents dès la prise de vue.

Le 50 STM offre de meilleures performances au centre de l’image, ce qui est très avantageux la nuit ou sous un éclairage soutenu. Canon 5D Mark II, EF 50 mm f/1,8 STM, 1/60s à f/1,8 et 640 ISO.

Canon EF 50 mm f/1,8

Les performances sont bonnes (tirage A2) et même très bonnes (tirage A3) au centre à pleine ouverture. Sur les bords et dans les coins de l’image, le piqué ne mérite qu’une note médiocre (tirage A2) ou bonne (tirage A3). Plutôt marquée à pleine ouverture, l’aberration sphérique résiduelle se réduit au fur et à mesure qu’on ferme le diaphragme. Dès f/4, le piqué devient bon (A2) ou très bon (A3) en périphérie et excellent au centre. Les performances optiques s’améliorent encore sur les bords et dans les coins de l’image jusqu’à f/8 (excellent au format A 3 et très bon au format A2). Ensuite, elles diminuent  entre f/8 et f/16. Cependant, à cette dernière ouverture, il est toujours possible d’obtenir un piqué bon (A2), voire très bon (A3), avec une homogénéité parfaite.


Canon EF 50 mm f/1,8 II

L’exemplaire testé, plutôt ancien, révèle des performances optiques qui restent légèrement inférieures à celles obtenues avec les deux autres modèles. Au centre à f/1, 8, le piqué est bon (A2) ou très bon (A3), mais aux bords, il n’est plus que moyen (A3) ou médiocre (A2). Là encore, l’aberration sphérique résiduelle se traduit par une perte de netteté et un faible contraste, les images semblent recouvertes d’un léger voile gris et le module AF (qui travaille toujours à pleine ouverture) a plus de mal à faire son œuvre. Dès f/2, 8, les performances atteignent leur sommet au centre de l’image (appréciation excellente au format A3 et très bonne au format A2) alors qu’il faut visser à f/5,6 et f/8 pour que le piqué sur les bords et dans les coins atteigne un niveau de qualité semblable.


Canon EF 50 mm f/1,8 STM

Par rapport à la première version du 50 mm f/1, 8, le piqué du Canon EF 50 mm f/1, 8 STM est supérieur au centre, notamment entre f/1,8 et f/4, mais inférieur dans les coins de l’image. Sur les bords, les deux objectifs se valent, avec toutefois un petit avantage pour la version STM aux ouvertures les plus grandes. À f/1, 8, le piqué est déjà excellent (A3) ou très bon (A2) au centre et bon (A3) ou moyen (A2) sur les bords. Les performances au centre plafonnent à f/4 puis baissent progressivement en fermant le diaphragme davantage ; à f/16, il est encore possible d’obtenir un piqué très bon (A3) ou bon (A2) sur tout le champ. Sur les bords et dans les coins, le piqué maximum est atteint dès f/8 (excellent au format A3 et très bon au format A2), avec toutefois un niveau équivalent dès f/5,6.


Distorsion et vignetage

Le 50 STM présente, au même titre que ses ainés, une distorsion en barillet, facile à corriger dans un logiciel de développement RAW tel que Camera Raw, Lightroom, Capture One et DxO Optics Pro. Le vignetage est très prononcé à f/1, 8 (- 1,94 IL) et f/2, 8 (- 1,38 IL) avant de devenir négligeable à f/4 (- 0,73IL). Dès f/5, 6, le vignetage se réduit à – 0,40 IL. Là encore, il s’agit d’un défaut dont l’ampleur a déjà été constatée lors d’un [test de l’ancien modèle] et qui est facile à compenser par voie logicielle.

Aberration chromatique

L’aberration chromatique latérale est assez peu sensible à pleine ouverture et diminue au fur et à mesure de la fermeture du diaphragme.  A pleine ouverture, la largeur maximale n’excède pas 0,9 pixel  dans les coins de l’image et aux autres ouvertures, le phénomène demeure quasi très discret. L’aberration chromatique longitudinale (_bokeh fringing_) est plutôt gênante à pleine ouverture, mais elle s’estompe, elle aussi, en fermant le diaphragme à des valeurs supérieures ou égales à f/4.

Traitement antireflet

Disposant de seulement 6 éléments optiques, le 50 mm f/1,8 n’est pas une optique particulièrement sensible aux images fantômes lorsqu’elle est utilisé à contre-jour. Le “Canon Spectra Coating” tel qu’il est mis en avant par les spécialistes marketing de Canon n’a donc pas besoin d’accomplir de miracles pour convaincre !

Le soleil à f/22 (à ne pas reproduire avec le viseur optique !), à gauche avec le 50 STM et à droite avec le 50 II. Comportement exemplaire des deux côtés, avec cependant un avantage pour le STM puisqu’il produit des “aigrettes” parfaites.

Très efficace au plein jour (mais pas plus que ses prédécesseurs…), le 50 STM produit en revanche des reflets assez marqués la nuit, en présence de sources de lumière puissantes.

Grâce à ses sept lamelles, le diaphragme produit, une fois fermé, de jolies étoiles (aigrettes) autour des sources lumineuses. Toutefois, on distingue aussi quelques reflets parasites au centre de l’image. Canon EOS 5D Mark III, Canon EF 50 mm f/1,8 STM, 1,3 s , f/8 à 200 ISO.

Bokeh

Doté de sept lamelles au lieu de cinq, le diaphragme  du 50 STM favorise un rendu plus agréable des zones hors profondeur de champ. En effet, à pleine ouverture, le rendu à l’arrière-plan paraît agréablement doux et diffus. En  fermant le diaphragme, les cercles de confusion conservent leur forme circulaire jusqu’à f/4 tandis qu’ils adoptent une forme en pentagone avec les deux premiers modèles du 50 mm f/1,8. Toutefois, ne vous attendez pas à des miracles car la formule optique est toujours la même – c’est elle qui détermine en plus grande partie le bokeh !

. Évolution du bokeh entre f/1,8 (à gauche) et f/5,6 (à droite) du 50 STM. Les cercles de confusion conservent leur forme circulaire jusqu’à f/4
Évolution du bokeh entre f/1,8 (à gauche) et f/5,6 (à droite) du 50 II. La forme pentagonale du diaphragme se révèle dès f/2,8. A pleine ouverture, le rendu des zones hors profondeur de champ est identique à celui produit par le 50 STM.

En guise de conclusion

Faut-il craquer pour le nouveau Canon EF 50 mm f/1,8 STM ? La réponse est oui si vous renouvelez systématiquement votre parc d’objectifs lors de la sortie d’un nouveau modèle ou si votre Canon EF 50 mm f/1,8 II commence à manifester de signes de faiblesse. Sinon, il vous faudra peser le pour et le contre avant de passer commande. Hormis une qualité de fabrication convaincante et une motorisation AF plus agréable à utiliser, le nouveau venu séduit par une bague de mise au point manuelle plus souple et plus progressive, une distance de mise au point plus  réduite, une baïonnette en métal et un diaphragme plus arrondi. Gardez à l’esprit que la qualité optique du nouveau modèle reproduit à l’identique celle des deux anciens. Et que les acheteurs d’une collection de filtres au diamètre 52 mm doivent passer au diamètre 49 mm (c’est idiot puisqu’il s’agit du premier objectif Canon qui en propose…), soit en rachetant des filtres plus petits, soit en interposant une bague d’adaptation qui empêchera probablement l’adaptation du pare-soleil dédié. Le 50 STM n’a pas vocation à remplacer le 50 USM. Ce dernier possède non seulement une luminosité plus importante (f/1,4 contre f/1,8), mais également une motorisation un peu plus discrète et une véritable  échelle de distances. Il offre aussi un bokeh un peu plus attractif, grâce à son diaphragme à huit lamelles.

Image panoramique, obtenue grâce à la fusion de huit images au cadrage vertical dans Camera Raw. Canon 5D Mark III, Canon EF 50 mm f/1,8 STM, 10 s à f/8 et 100 ISO.

Tout compte fait, Canon a bien réussi son coup : le nouveau modèle est suffisamment attractif pour faire oublier l’ancien, d’autant plus que le ticket d’entrée, lui, n’a pas beaucoup changé : alors que les derniers exemplaires du Canon EF 50 mm f/1,8 II sont actuellement bradées à 80 euros TTC, le nouveau débute sa carrière avec un prix encore tout à fait raisonnable, 135 euros TTC.

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